jeudi 20 mars 2008

Yaourt sans yaourtiere #1 : yaourt nature


C’est tellement facile que je ne comprends pas pourquoi j’ai autant tardé à sauter le pas…

Ingrédients :

- du ferment : un yaourt du commerce (bifidus par exemple),

- un litre de lait de soja à température ambiante, (ou un litre de lait de vache ENTIER, pour du lait demi-écrémé, il faudra ajouter 1 pot à yaourt de lait en poudre pour avoir une bonne consistance)

Faire bouillir la moitié du lait prévu d'une part, et d'autre part mélanger le lait restant avec le yaourt et le lait en poudre. Puis mélanger le tout. Votre préparation sera à la température idéale (45°C). Ne pas faire le contraire ! Cuire le yaourt tuerait le ferment.

Remplir des pots de cette préparation (3 pots à confiture pour ma part).

Dans une cocotte minute, mettez environ 4 cm d’eau chaude à 45°C (ça ne doit pas brûler). Pour ma part, le niveau d’eau requis fait à peu près la moitié de mon index et j’utilise de l’eau chaude du robinet.

Disposez ensuite les pots sans couvercle comme au bain-marie. Fermez hermétiquement la cocotte (n’oubliez pas, selon le modèle de votre cocotte, de mettre en position « sans vapeur »). Laissez la cocotte pendant 5 heures minimum à température ambiante (sans cuisson bien sûr) dans une pièce de préférence chaude ou près d'un radiateur, puis ranger les pots au réfrigérateur jusqu'au lendemain.

Ne pas oublier de conserver l’équivalent d’un yaourt (125g) pour l’utiliser pour la prochaine fournée. Au bout de 6 fournées, il est cependant nécessaire d’utiliser du ferment « neuf » d’un yaourt du commerce ou des ferments vendus en pharmacie.

Sources : ICI et LA ou encore LA, très bonnes explications et d’autres méthodes sans yaourtière.

Verdict : Très bon, meilleur que dans le commerce. Le goût de soja n’est pas très prononcé. Le coût de revient est dérisoire, même avec des produits bio. L’avantage de le faire avec la cocotte c’est un gain de place, d’argent (pas d’investissement à faire dans une yaourtière) et d’énergie (pas besoin de chauffer pendant la fermentation)

Alors convaincu(e) ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il parait qu'avec le pain, on peut faire pareil : garder un morceau de la pâte de la veille pour le levain du prochain pain. J'ai pas encore essayé...
Convaincu? bah, je suis comme saint-Racoon moi, je dois "goûter" pour y croire ;-)

Anonyme a dit…

Oui, c'est le même principe pour le levain.
J'aimerais réaliser mon propre levain dans l'année. Si c'est réussi, ça fera l'objet d'une recette c'est sûr!